Comment accepter une redéfinition du motif économique ?
Pourquoi tenter de force l’allégement des procédures sans renforcer au préalable les échanges entre l’entreprise et ses élus, sans préparer en amont les contreparties sécurisantes pour les salariés?
Pourquoi inventer des offres raisonnables d'emploi quasi obligatoires alors que les règles de reclassement existent déjà ?
Autant de propositions qui ne résoudront ni la situation économique de l’entreprise, ni celle du salarié d’abord chahuté puis licencié; et surtout que sont devenues les contreparties en faveur de la sécurisation et de l’employabilité ?
La CFE-CGC trouve cette séance dommageable ! Où est la volonté du Medef de trouver avec les partenaires sociaux les bases d’un accord gagnant-gagnant, lisible, efficace et moderne ?
La CFE-CGC espère que la prochaine séance redonnera un sens à ses propositions pour réaffirmer le rôle du dialogue social, la force de l’anticipation, la nécessité de la sécurisation du sort des salariés comme de la compréhension des difficultés actuelles des entreprises.